Théâtre social d'improvisation

Théâtre social d'improvisation

Une forme théâtrale utilisée internationalement : le « théâtre playback » est une forme théâtrale qui est a été structurée par Jonathan Fox et ses collègues et est enseignée depuis une trentaine d'années depuis les Etats-Unis et dans une cinquantaine d'autres pays. Le principe est celui de la possibilité pour chacun de venir raconter un bout de son histoire de vie, qui sera entendu par la communauté et transformé par les acteurs en un acte esthétique théâtral.

  • Un événement personnel devient un récit collectif, où chaque spectateur peut se reconnaître par la mise en lumière des questions existentielles traversant cette histoire.
  • La mise en scène permet une mise à distance et une transformation par les formes, les métaphores, les personnages, les couleurs et les musiques.
  • Les émotions véhiculées dans ces histoires sont à la fois rendues visibles et partageables et contenues par le jeu des acteurs qui utilisent à la fois l'humour, des formes théâtrales spécifiques au théâtre playback mais surtout une qualité d'écoute et de respect de l'histoire racontée.
  • La multiplicité des points de vue sur un même événement transparaît rendant d'autant plus évidentes la notion de vérités multiples.
  • Les histoires apparemment futiles, honteuses ou sacrées prennent toute leur valeur et deviennent mémoire collective pour les narrateurs et spectateurs présents (Feldhendler, 2005).

 

Mise en scène: dans sa forme classique, le Théâtre Playback compte 4 à 5 acteurs sur scène dont un meneur de jeu et souvent un musicien. Les acteurs sont assis sur des cubes en bois et leurs seuls « costumes » sont des tissus de couleur et de matières différentes qui sont mis dans un angle à leur disposition. Le meneur a pour rôle de faire le lien entre le public et les acteurs. La représentation peut se faire sur un thème choisi en amont ou alors laisser libre cours aux sujets qui apparaissent spontanément et correspondent à l'ambiance du moment. Une représentation commence souvent par une phase d’échauffement, qui s’accompagne d’improvisations courtes, souvent mettant en acte des émotions ou encore des tiraillements intérieurs. Une fois la confiance établie, le meneur collecte une histoire à la fois de la part des spectateurs. Les acteurs jouent son histoire, soit dans des formes spécifiques travaillées par la compagnie et que le meneur de jeu choisit pour l'adapter au type d'histoire, soit de manière plus autonome, faisant ressortir métaphores, allégories, non-dits, représentations physiques, musicales et émotionnelles. D'autres histoires sont ensuite racontées et un fil rouge se déroule où les thèmes se répondent de manière instinctive. Une communication s'établit implicitement entre les narrateurs, les acteurs, les spectateurs.

« Il faut tout un village pour élever un enfant ...la transmission exige des lieux pour que la parole circule et que « l’inquiétante étrangeté » du témoignage des anciens soit entendue par ceux qui leur succèdent », Cyrulnik (2014).

 

Notre compagnie, on répète à Ortaffa et Brouilla, on joue partout où vous le voudrez!

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